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Aux études, dans les années 50

Il y a 60 ans, en ce mois de juin 1956, les élèves de 3è année de l'Ecole secondaire et commerciale de la Gruyère, sections latin-grec et latin-science comprises, étaient en train de transpirer pour obtenir leur diplôme de fin d'études.
Le "valete" fut prononcé le 7 juillet...

Le seul professeur encore parmi nous est Irénée Robadey, dit “Galurin”, devenu officier instructeur , commandant des écoles de recrues d’artillerie de Sion, puis attaché militaire à Varsovie, puis à Rome.

Irénée Robadey

L’abbé Marcel Demierre, dit “Pélâ” a été le “Dirlo” de l’Ecole de 1939 à 1969 soit durant 31 ans

Liste des élèves

Photo de la classe
(cliquer sur l’image)

Prof. Irénée Robadey

Effectif de l’école secondaire

selon une plaquette éditée en 2005 pour les 150 ans de l’école, comme aussi à partir des catalogues des élèves et des deux sites internets des CO
 

28 garçons en 1855
13 garçons en 1858
27 garçons en 1859
16 garçons en 1864
33 garçons en 1868
12 garçons en 1882
33 garçons en 1885
  9 garçons en 1889
28 garçons en 1894
14 garçons en 1898
42 garçons en  1892


168 garçons    (en 1953-1954)
191 garçons    (en 1954-1955)
203 garçons    (en 1955-1956)
231 garçons     (en 1956-1957)

60 filles entrent à l’école en 1966

env. 300 élèves en 1965
env. 400 élèves en 1968
en v. 600 élèves en 1970

Ouverture du CO de Bulle

env. 1100 élèves en 1974
env. 1300 élèves en 1980
env. 1100 élèves en 1990
env . 1300 élèves en 2003
env. 1500 élèves en 2005


CO de Bulle, construit entre 1971 et 1973  : 830 élèves et 114 enseignants  (en 2016)

CO de La Tour-de-Trême, construit entre 2001 et 2004 : 957 élèves et 110 enseignants   (en 2016)

CO de Riaz  (en construction en 2016)

Palmarès de la classe
Le diplôme de fin d’études
Détails des notes

Liste des élèves
selon le “Catalogue des élèves qui ont fréquenté l’école pendant l’année 1955-1956”

Liste de A à M
Liste de M à Z

Jean-François Magnin (1941) et Marcel Jaquet (1941), tous deux d’Estavannens, ont fréquenté l’école secondaire de 1955 à 1957.

Lucien Pharisa (1937) a fréquenté l’école secondaire, en section latin-grec, entre 1951 et 1953.
Il a poursuivi ses études à l’Ecole Normale de Fribourg pour en ressortir avec un brevet d’instituteur en poche.
Il a dispensé son enseignement dans le village du Pâquier jusqu’à sa retraite.

Marie-Rose Jaquet (1939), épouse d’Edmond Caille, était la seule fille d’Estavannens à suivre les cours de l’Institut Ste-Croix à Bulle.
Ensuite, elle étudia à l’école d’infirmière de Fribourg.

Et pendant ce temps, Nicolas Pharisa (1939-1961) frère de Bernard, suivait les cours de l’Ecole Régionale de Bulle.
Le bâtiment se trouvait à la rue du Marché, à droite en montant la  Rieta.

Collège St-Michel, Fribourg
Section administrative

 

 

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Note de la classe

Diplôme de sténogvraphie

Exemple de sténographie

 

 

 

Souvenirs... souvenirs....

Le mercredi 10 août, je suis allé chercher Irénée Robadey (notre dernier professeur encore vivant) à son domicile de Bulle
et l’ai ramené devant l’ancien bâtiment de l’école  secondaire (aujourd’hui servant à l’école de musique).
Nous y avons rejoint William Horner, de Broc, un ancien élève, une photographe et une journaliste de “La Gruyère”
Au restaurant des Halles, nous avons évoqué cet heureux temps durant deux heures.

Pour voir l’article de la journaliste Claire Pasquier, figurant en pleine dernière page du journal, le 23 août 2016.,
cliquer sur le logo ci-dessous.

Logo La Gruyère

«Petrus» aux Champs-Elysées par Benoît Rey, La Tour-de-Trême


En souvenir de Pierre Delacombaz, ancien enseignant à l’école secondaire à Bulle, un ancien prof de latin a rejoint le paradis romain, un jour d’automne. Quel souvenir laissera Pierre Delacombaz, celui que l’on surnommait «Risette» sans trop savoir pourquoi? Peut-être pour son sourire un brin réservé; peut-être avait-il un malicieux avis sur tout…

Cette personnalité symbolise les enseignants des années 1970 qui formaient l’Ecole secondaire de la Gruyère. Pour nous, élèves en mode découverte, ce passage obligé vers le futur, l’aventure fut continuelle. Pensez donc: obéir à des professeurs en costume-cravate! En classe, pas encore de mixité hélas.

Et il fallait s’asseoir sur les bancs du tortillard qui sillonnait la Haute-Gruyère pour entrevoir des filles en pleine découverte aussi. On a alors vu les jupes devenir mini, succédant aux jeans moulants. Il se dit que des parents attentionnés, prudents, inscrivaient plutôt leur progéniture à Sainte-Croix! L’aventure dans le train nous préparait à arriver parfois en retard en classe: qui n’a pas traîné les pieds devant la sainte Maison? Dans ce train, on croisait des vieux personnages avec sacs et gros souliers, et un certain «Coup dur» qui faisait le malheur des choux de Bellechasse après avoir taquiné la truite et la femme d’un colonel, disait-il à nos oreilles émerveillées en recherche d’interdits. Et des contrôleurs bienveillants circulaient dans la fournaise juvénile, veillant au grain, comme le célèbre «Sacoche 18» et l’attachant «Petit Fritz» à l’accent rocailleux; avec François Pythoud aux commandes de ce convoi vers le savoir.

Nos aventures d’élèves nous ont aussi permis de découvrir à pied Bulle, son stade. Les méthodes d’enseignement aussi: Risette nous munissait d’un petit cahier à spirales pour y mettre au chaud le vocabulaire latin. Dans des lieux mythiques, comme ce pavillon en bois qui abritait des classes surchargées, surveillées à la récré par une « Pélâ » en robe noire.

Ah ! notre jeunesse ! comme « Risette
 » nous allons bientôt rejoindre les bans de l’éternité.

(“La Gruyère “ du samedi 25ovctobre 2025

Voir aussi la page suivante concernant l’école secondaire à Bulle

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